Lineas umbrasque facere ausi sumus. Gellio, Calcidio e la traduzione di Platone
DOI :
https://doi.org/10.13135/2532-5353/7742Résumé
L’article se concentre sur deux exemples de traductions latines de Platon : un passage d’Aulu-Gelle se rapportant au Banquet et le commentaire de Chalcidius sur le Timée. Malgré la différence de culture et d’intention entre ces deux auteurs, une analogie fondamentale semble émerger quant à la nature de la traduction, sa conceptualisation : traduire implique de reproduire un modèle. Néanmoins, toute reproduction est, en tant que telle, défectueuse par rapport à son paradigme : pour cette raison, le rendu latin du grec de Platon ne peut qu’aspirer à être une transposition adéquate, bien qu’inférieure, de ce dernier. En d’autres termes, le même dispositif modèle/copie qui imprègne la philosophie platonicienne semble s’appliquer à la pratique de la traduction. L’arrière-plan platonique d’Aulu-Gelle et Chalcidius semble donc guider leur façon de concevoir la traduction du grec en latin.
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