Quae natura caduca est: Cicero and Lucretius on Ecological Change

  • Andres Matlock University of Georgia

Résumé

Bien que partant d’une métaphore commune de la descendance végétale (caducus), Lucrèce et Cicéron offrent des perspectives distinctes sur le changement écologique, c’est-à-dire sur la manière dont les espèces, en particulier les plantes et les humains, se développent et se lient les unes aux autres au fil du temps. Dans les deux derniers livres du De rerum natura tout particulièrement, Lucrèce esquisse un récit de la diminution de la fertilité terrestre qui exclut la reproduction future par des lignées inter-espèces. En revanche, l’écriture écologique de Cicéron dans le De senectute, ainsi que dans le dernier livre du De finibus laisse ouverte la possibilité d’une fertilité inter-espèces – que j’appelle « féralisation » – qui peut surmonter l’effondrement commun des plantes et des humains. Pour tirer une conclusion de cette divergence, je propose une analogie entre ces perspectives anciennes sur l’avenir et les horizons des textes eux-mêmes en considérant l’histoire de leur réception à partir de notre propre crise d’écofécondité.

##plugins.generic.usageStats.downloads##

##plugins.generic.usageStats.noStats##

Biographie de l'auteur

Andres Matlock, University of Georgia

Andres Matlock is assistant professor of Classics at the University of Georgia, Athens and serves as program faculty for UGA Classics in Rome. His research and publications focus on Roman philosophy, especially Cicero, and the relationship between ancient and modern thought on topics such as time, experience, and nature.

Publiée
2023-12-31