How to Get Away with Murder? Ciceros Pro A. Cluentio Habito als Kriminalfall mit erbrechtlichen Implikationen
DOI :
https://doi.org/10.13135/2532-5353/6868Résumé
En 66 avant J.-C., Cicéron s’est chargé de la représentation juridique de Cluentius Habitus minor, qui avait été accusé d’avoir assassiné son beau-père Oppianicus maior. Cette étude porte sur les stratégies de gestion de la contingence et de l’action future en relation avec les testaments et dans le cadre d’une stratégie de défense devant un tribunal, où le Pro A. Cluentio Habito constitue le point de départ. Si la contingence est définie comme le possible ou l’alternative à la réalité par rapport à la réalité existante, alors les stratégies de gestion de la contingence et de l’action future sont à considérer comme l’action qui coordonne par anticipation les actions individuelles et qui rend ainsi l’action future plus prévisible. Dans ce sens, le testament peut être considéré comme un plan du testateur pour un avenir sans lui, c’est-à-dire qu’il prend des dispositions et des précautions pour les membres de sa famille et ses amis. Pour faire face à une procédure judiciaire de manière adéquate, il faut également un plan au sens d’une stratégie pour réfuter les arguments de l’accusation, mettre la personne accusée sous les feux de la rampe et de présenter un suspect alternatif. Ces deux niveaux sont indissociables dans le discours du tribunal, car l’accusation de meurtre d’Oppianicus maior mettait particulièrement l’accent sur l’habitus des personnes impliquées. Cicéron évoque dans différents écrits que, pour lui, la voluntas testatoris devait absolument être accomplie, même si elle n’était pas toujours conforme aux lois. Un tel principe, qu’il s’imposait lui-même, offrait une orientation et témoignait en même temps de la pietas envers le testateur.
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