La fin de l’Europe par la foule

Authors

  • Michela Nacci

DOI:

https://doi.org/10.13135/2611-853X/2790

Keywords:

foule, fin, peur, fin-de-siècle, Europe

Abstract

Résumé


Dans la fin-de-siècle, la foule fait peur pour une raison : elle peut faire chuter la société actuelle dans les pays développés. Nous sommes dans l’Europe de la fin du XIX e siècle, plus précisément entre la France et l’Italie. Les auteurs qui étudient la foule (des sociologues, des psychologues, des biologistes) pensent que la civilisation européenne est arrivée à la fin. L’Europe est menacée par les néo-barbares qui composent la foule, et desséchée à l’intérieur par les effets négatifs de la modernité: ses fondements s’écroulent, elle n’est plus capable de se tenir debout. Ce sont des foules urbaines qui ne font pas partie d’un soulèvement, d’une révolte ou d’une guerre civile : elles ont été produites par l’industrialisation, l’urbanisation, le processus de démocratisation politique et sociale.
Elles sont liées étroitement aux métropoles, à la grande industrie et au tertiaire, au temps libre et à la disponibilité de petites sommes à dépenser au-delà des nécessités. Ce sont des foules “normales”, et c’est de la normalité, du progrès même, qui vient le danger. En fait, la foule est violente, irrationnelle, à l’unisson. L’individu qui en fait partie est englouti : avec les caractéristiques de l’individu (autonomie, raison, originalité, autocontrôle), la civilisation européenne disparaît.

Mots-clés : foule, fin, peur, fin-de-siècle, Europe

 

Nella fine secolo la folla fa paura per un motivo: essa può far cadere la società attuale nei paesi sviluppati. Siamo in Europa, alla fine del XIX secolo, più precisamente tra Francia e Italia. Gli autori che studiano la folla (sociologi, psicologi, biologi) pensano che la civiltà europea sia giunta alla fine. L’Europa è minacciata dai neo-barbari che compongono la folla e prosciugata all’interno dagli effetti negativi della modernità: i suoi fondamenti crollano, essa non è più capace di tenersi in piedi. Si tratta di folle urbane che non fanno parte di una ribellione, una rivolta o una guerra civile: sono state prodotte dall’industrializzazione, l’urbanizzazione, il processo di democratizzazione politica e sociale. Sono strettamente legate alle metropoli, alla grande industria e al terziario, al tempo libero e alla disponibilità di piccole somme da spendere al di là delle necessità. Sono folle “normali”, ed è dalla normalità, dal progresso stesso, che viene il pericolo. Di fatto, la folla è violenta, irrazionale, all’unisono. L’individuo che ne fa parte ne è inghiottito: insieme alle caratteristiche dell’individuo (autonomia, ragione, originalità, auto-controllo) scompare la civiltà europea.

Parole chiave: folla, fine, paura, fine secolo, Europa

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